3ème étape … en route vers l’Uruguay
Nous voici repartis, en route pour l’Uruguay, avec le Cap Horn à contourner. Après presqu’un mois d’escale!en Nour`lle Zelande, ce n’est pas sans un petit pincement au coeur que nous quittons ce beau pays et ses habitants si accueillants.
Etant arrivés à Wellington avec une liste de travail “raisonnable” sur le bateau, nous avons pu profiter de cette escale pour passer des bons moments avec nos Amis Kiwis.
La première fois que j’ai découvert la Nouvelle Zélande, c’était à l’occasion de ma première Whitbread sur Mor Bihan, en 1981/82. Durant cette course autour du Monde nous avions pu rencontrer des équipages de tous horizons et notamment nous avions beaucoup sympathisé avec l’équipe de Kiwis de Ceramco, mené par Peter Blake. Depuis des solides amitiés ont perduré et c’est avec un infini plaisir que nous avons pu nous retrouver. Quelle bonne surprise de voir la bonne tête de Simon Gundry sur le quai à Wellington! Dès que nous avons fait les premiers travaux sur Campagne de France et le grand nettoyage d’après course, nous sommes donc montés vers Auckland, ou plutot Devonport, pour retrouvew Simon($avec qui nous avons passé 10 jours inoubliables. Avec lui nous sommes montés vers le Nord de l’isle du Nord, dans la fameuse Bay of Islands (Baie des Isles). Et nous y avons même navigué. Comme quoi il faut croire qu’il est tout de meme difficile de se lasser du plaisir de la découver te des beaux endroits avec un voilier, même après une étape éprouvante de 32 jours de mer… Retour ensuite à Wellington où nous étions hébergés chez Guy Beaumont, encore un ancien de la Whitbread, qui courrait avec Peter Blake sur Lion New Zealand en 85/86, alors que je naviguais sur Côte d’Or aux côtés d’Eric Tabarly.
Le Dimanche 29, il a fallu quitter tous ces amis pour prendre le départ de notre 3ème étape. Wellington, une des villes les plus ventées que je connaisse, nous avait exceptionnellement organisé un départ dans des conditions clémentes, ce qui est toujours plus sympathique, ne serait-ce que pour les bateaux spectateurs.
Par contre, après une sortie de la baie de Wellington dans une petite brise de nord, nous avons été méchament accueilli dans le Détroit de Cook par un mauvais vent de Suet, c’est à dire dans la tronche, et avec les courants qui règnent dans les parages nous avons donc eu droit à une mer épouvantable. Entrée en matière pas sympathique du tout et petite piqure de rappel pour bien nous montrer que le Cook Strait est un des endroits les plus viscelard du Monde et que les vacances c’était bien fini. Au moment où je vous écrit, nous entammons notre deuxième nuit et petit à petit le rythme du Large reprend. Manoeuvres, barre, navigation, et dodo quand on peut, c’est à dire pas très souvent.
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