Miranda aux affaires

miranda-merron-campagnedefranceOn grignote.

Comme prévu, le vent a progressivement tourné cette nuit vers l’arrière des bateaux de la Class40 engagés dans la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. Du secteur sud est, il est passé au nord est, permettant aux skippers solitaires de retrouver des conditions de navigation plus agréables de glisse sous gennakers. Dans le même temps, les étraves se sont tournés davantage encore vers la Guadeloupe, et ce gain supplémentaire de progression vers les Antilles a notamment permis à Halvard Mabire de regagner une place au classement général provisoire.

Légèrement en retrait du groupe de tête et positionnés très à l’est de la flotte, à hauteur du détroit de Gibraltar, Halvard et son Campagne2France peuvent encore grappiller, grignoter quelques places à la faveur d’un recalage dans l’ouest, tout en maintenant le contact avec les leaders.

Même son de cloche chez Miranda Merron et son Campagne de France. A la lutte bord à bord toute la journée d’hier avec Fabrice Amedeo (SNCF Geodis Newrest), elle s’est intelligemment laissée glisser dans l’ouest, pour toucher la première les bénéfices de la rotation du vent, et s’emparer ce matin de la 8ème place du général. Bien joué l’Anglaise!

Le mot de Miranda
“Après toute la journée d’hier, à vue de SNCF Geodis Newrest. Il était devant moi à la tombée de la nuit, mais je l’ai repris quand le front est passé cette nuit. Je ne sais lequel de nous deux est le plus proche de la Guadeloupe, mais je dois être un mille ou deux plus proche des alizés. Ce front n’était pas terrible finalement, et derrière lui, il y a tout un monde qui ne ressemble en rien à ce que nous avons vécu ces derniers jours. Pleine lune, nous éclairant suffisamment pour régler nos voiles comme en plein jour, pas un nuage dans le ciel, et une mer qui se calme, à l’exception de quelques vagues qui viennent s’écraser dans le cockpit. Campagne de France glisse au reaching sous ses grandes voiles blanches et vertes, à la recherche des alizés qui peut-être existent vraiment quelque part…”

 

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